daredevil

21/09/2018

Pas possible d'écrire hier, me sentais trop mal.

Dans l'après-midi : un potage et une demie-pêche, puis le soir un apéro (cassis/vin/whisky). Une cigarette en tout et pour tout, vous dire si j'étais mal, à deux doigts de l'occlusion intestinale. Six doses dAlginate de sodium et six comprimés de Maalox au cours de la nuit, réveils tous les quarts d'heure. 

22/09/2018

Quand même allé à Avrillé sous ce ciel gris et froid. Rien pu avaler, apéro habituel vers 19 h, à jeun depuis la veille mais accompagné d'amuse-gueules au fromage (protéines 7,3). Après je sais pas, mais mollo.

Et pourquoi tout ça ? Parce qu'il y a deux jours je me suis couché à 14 heures passées ( = consommation vraiment excessive), il semblerait que j'aie encore des choses à apprendre, ou plus vraisemblablement que je suis incurable. D'autant que je n'en tire pas de plaisir.

Lever 8 h moins le quart ce 23, ciel uniformément gris. Café puis mélange alcoolisé une heure après, lentement quand même, essayant de grappiller des bribes d'ivresse.

Mais là, peu avant de me lever, j'ai eu la vanité de ma vie devant mes yeux, la vie que je mène maintenant. Tous ces films et cette picole... Et rien d'actif, zéro production de quoique ce soit. Quitter ce monde dans cet état est d'une tristesse ! 

Ouais, j'ai repris quand même, je ne sais plus rien faire d'autre.J'ai laissé la lampe de bureau allumée, comme pour me rassurer.

Je crois que le truc consiste à me déconnecter de ma pleine conscience, même sans ivresse. Un peu, pas trop, trop c'est l'anxiété. C'est un calcul, et comme je l'ai dit bien des fois une sale habitude. Et puisque je crois à la survie de ma conscience après ma mort, n'ayant plus d'adjuvant, imaginez-vous le tableau pour les clochards comme moi. A moins que je sois tellement dépaysé... Personne n'est revenu pour nous le dire, mais j'ai bien peur que ça n'y aurait rien changé. Quelque part on est des têtes de son.

Bon, trop crevé pour penser faire l'effort d'en rajouter. Une photo et basta.

Ça ressemble à mes deux dernières journées, pourtant ces fleurs, aussi sauvages soient-elles, méritent un meilleur traitement. D'ailleurs mes journées étaient plus maigres qu'elles.