daredevil

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Yé né pas oublié lé titre, yé né lé pas trouvé. Ou : Les bêtes, les plantes et les affaires

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Des fois je me demande, non pas pourquoi on accepte de loger et nourrir des bêtes chez soi, mais pourquoi elles acceptent de vivre avec nous.

" Le gîte et le couvert, justement, Ducon ! " Bon, je fais semblant d'être candide. Oliver est arrivé de la rue, apparemment abandonné pour quelque raison (entre autres : on n'accepte pas d'animaux familiers dans les maisons de retraite)castré cependant, donc ce bon vieil Oliver, chieur de première, s'est incrusté ici. Je peux vous dire que s'il y a un chat casanier c'est lui, il se lance sur la poignée de la mauvaise porte pour sortir et, une minute après, il fait les cent pas sur le rebord de la fenêtre du coin cuisine pour rentrer. 

 

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                                                                                    Oliver à la queue coupée

 

Je crois vraiment que des animaux chez soi (des 'bêtes' selon l'appellation d'Elizabeth de Fontenay et d'Allain Bougrain-Dubourg, pour les distinguer de notre sale race) sont un antidépresseur, entre autres avantages, non remboursés par la Sécu certes, mais les adoptants n'attendent pas d'autre contrepartie que leur affection, ou plus simplement (poissons et cochons d'Inde) leur présence. Et alors les plantes (Wopopop ! Il est temps de les arroser), ouais là, c'est la présence et la floraison, en tout cas aucune ne m'a fait de bisou. 

 

J'avais une plante, quand j'habitais Avrillé, qui était moribonde (j'ai découvert par la suite qu'elle était saturée d'eau)  et je l'avais mise dans un coin, c'est-à-dire précisément une sorte de séchoir ouvert à l'air libre, attendant qu'elle crève définitivement. Quelques semaines plus tard, stupéfait, je l'ai vue renaître et s'épanouir. Je l'ai posée sur mon frigo, bien exposée à la lumière, et un jour, c't'enfoirée de Poupoune est venue faire ses crottes dans le pot. Et ç'a été terminé. 

 

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photo d'icelle illustrant une reconnaissance de dette de 2008, heureusement pour moi non conforme, maintenant que ma mère est morte, parce que la fratrie (4 frères, 6 soeurs, une horde) aurait bien voulu toucher sa part, moi : " Eh Machins et Machines ! J'vous dois quéque'chose ? " C'est là qu'on voit combien les gens sont petits.

   

Je ne déteste pas mêler mes sentiments aux affaires, c'est même le contraire que je n'aime pas, mais je n'ai pas beaucoup d'affaires. Sans compter que les gens gardent plus secret le montant de leurs avoirs que la teneur de leurs péchés au confessionnal.

Pff ! Qui en a à branler de toutes façons ?



20/03/2018
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