Du goudron et des plumes
Svetlana fait encore des siennes. Ayant sans doute profité de l'entrée d'un locataire, elle frappe vigoureusement à ma porte, je dis " Quoi ? Tu peux pas sonner comme tout le monde ? " Elle a l'air ahuri. Je dis " Tu veux quoi ? " - " Je suis fatiguée " - " Eh bien va te coucher ! " - " Faut que je fasse le ménage. " - " Tu le feras demain, le ménage !... Et je suis pas à ton service ! " Elle me regarde bêtement et s'en retourne vexée. Un peu plus tard je trouve une boîte de cigarillos décorée par mes soins que je lui avais donnée sur le rebord de ma fenêtre. Un comportement de gamine frustrée. Ridicule.
Réussi à extraire mon frigo de dessous l'évier (obligé pour ce faire d'enlever le côté gauche de son support) et le mettre à la place du vieux qui part demain à la déchetterie. Quand je dis vieux, c'est vraiment très très vieux, à une époque où on ne mettait même pas le nom de la marque sur la porte, en tout cas pas celle-là.
Joseph Sims-Dennett s'est installé dans un appartement à Rozelle, à Sydney, et a dépensé 11 000 $ pour réaliser son deuxième long métrage, soit environ le même coût que les canapés et gougères de canard servis lors d'une première à Hollywood. Deux ans plus tard, il fait son apparition avec Observance : un thriller psychologique nerveux, vraiment dérangeant sur un enquêteur privé qui exerce ce qui semble être un travail simple et bien rémunéré.
(https://www.theguardian.com/film/2016/apr/05/observance-review-low-budget-horror-that-manages-to-stand-its-ground)
C'est ma collaboration au cinéma australien. Je parie pour un film dont je n'ai vu que les dix premières minutes.
Je tire sur ma clope, des fois c''est vraiment que du goudron et des plumes.
La musique ? https://www.youtube.com/watch?v=GdLmQiKEPrM
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