Article sans titre
" Thank you ! - You're welcome " ( " Merci ! - De rien. " ) Extrait de ma série du moment, j'adore ça, vous savez, chacun ses marottes.
'La Réalité en face' page 14, vous ne pouvez pas y couper :
Je vais vous dire ce qui nous mine : notre manque d’assurance malgré nos grands airs, un manque d’assurance justifié notez bien. En face de nous nous avons des gens qui n’en manquent pas d’assurance, eux, pardi ! Ils ont le champ libre. Vous avez déjà vu des chacals en quête de nourriture en documentaire ? Rien d’autre. Approchez-vous du festin à distance respectable, juste pour voir… Approchez encore, jusqu’à les mettre en alerte, regardez bien ce qui se passe, faites-le, demandez à l’équipe de tournage de le faire le cas échéant.
Les gens qui nous gouvernent nous ne les voyons jamais en revanche, ou très rarement, ou peut-être bien effectivement jamais, ils transmettent leurs directives aux services compétents parmi lesquels figurent ceux de nos hommes d’Etat. Je ne le sais pas plus que vous mais je m’en doute, il n’y a qu’à observer les incohérences politiques de ces derniers, il est vrai que des gens ‘gèrent’ ainsi leur ménage mais pas tellement des têtes froides comme nos politiciens. Ce qu’ils font pour l’Etat en ce moment – depuis plusieurs décennies maintenant - semble improvisé et erratique, ni fait ni à faire, cela saute aux yeux de celui qui les garde ouverts.
Les gens qui nous gouvernent réellement sont inabordables, trente six mille barrières qu’ils ont installées en toute tranquillité les séparent de nous. Quand bien même nous arriverions à leur dire deux mots (chose hautement improbable, par procuration dans un film très optimiste à la rigueur) nous ne… Laissez tomber ! Cela sent la vase et le marigot, aucune personne de bon aloi ne fraie dans ces eaux-là, elle se ferait bouffer tout crû. Il faut alors déléguer et c’est une autre affaire.
Ne ressentez-vous pas soudain le besoin de prendre un peu l’air ?
Vieilles photos, vieux grillages, vieux détritus. C'est parfois plus beau que la jeunesse, cela dépend du regard qu'on porte sur les choses.
Il est 3 h 52. J'ai du mal à respirer comme tout le temps. Peut-être ai-je été prématuré sans qu'on me l'ai dit, ça n'a plus d'importance de le savoir de toutes façons. Vous savez ce qu'il y a d'important à cette heure de ce jour ? Rien. Rien de rien. Je suis épuisé de n'avoir rien fait.
Des gisquettes m'ont abordé dans la rue avant-hier, elles voulaient des pièces pour leur voyage de classe, j'ai dit " Quoi ? Vous êtes obligées de faire la quête ? J'ai fait des voyages de classe, les curés ne nous demandaient pas de faire la quête. Enculé de Macron ! ", puis " De toutes façons je n'ai que 21 centimes dans ma poche ", ce qui était l'exacte vérité.
Je n'ai pas pensé que j'avais 2 x 10 euros dans une poche de mon battle-dress. J'aurais pu donner 10 € parce que la fille était mignonne, mais j'ai dit " Désolé ! ".
Lendemain 3 h 21.
" Un singe, une loutre, un chacal et un lapin qui veulent faire la charité. Un aveugle vient mendier à manger. Le singe lui donne un fruit, la loutre du poisson... - Et le lapin qui n'a que de l'herbe se sacrifie. Il se jette au feu pour satisfaire la faim de l'homme. - L'homme s'assied et le chacal tue l'homme avant de manger le lapin. " ('Damages' saison 2 épisode 8)
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