daredevil

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Article sans titre

Cela commence par un proche collaborateur suicidé qui lui apparaît et lui souhaite bon anniversaire. Elle dit " Mais ce n'est pas mon anniversaire " et lui dit  " Mais si, c'est ce dont tu as toujours rêvé ! ", et il lui présente une jeune jument dans son salon. Apparaît alors son assistante qui lui dit " C'est une lourde responsabilité. Tu es sûre de la vouloir ? " - " Je peux... Je peux la garder ? " - "Lave-toi les pieds d'abord. " Et là elle découvre ses orteils en sang. (Un rêve bien sûr, 'Damages' saison 3 épisode 5)

 

Là, s'il me restait du scotch... mais Dieu merci je n'en ai plus. C'est 5 h 46. Je suis un genre de casse-gueule ("daredevil") qui ne pratique guère qu'en fauteuil.

 

Vendredi 13, c'est-à-dire samedi 14 à 3 h pile.

Bon je me lance, l'écriture vient en écrivant. Pas en très bon état, l'estomac dans les chaussettes. Pris un Séresta (anxiolytique) avec mon potage de 19 h 30. peluches.jpg

 

J'ai trouvé les peluches soigneusement alignées au bas d'un immeuble de la rue Justin Cornilleau en rentrant avec les chiens une nuit. Le brun me rappelle vivement mon nounours Martin avec lequel je m'endormais et que ma mère (parce que ça c'est pas d'une maman) venait m'enlever au cours de la nuit pour que je réserve mes pensées à Jésus, le lapin c'est Panpan et les autres... Disons Blaise et Mathurin. Salut Martin, Blaise et Mathurin, et toi aussi petit Panpan !

 A l'extrême gauche de Martin et de Blaise, dans l'étui de plastique, on aperçoit le briquet rouge que j'ai perdu. Aujourd'hui c'est un Tupperware où je servais les croquettes des chats qui a disparu, la prochaine fois ce sera mon frigo ou ma machine à laver.

 

Un peu de 'Réalité en Face' ? Page 18 :

 

Marcher c’est un pas après l’autre, une journée, une nuit, une journée… C’est de l’attention portée à ce qui nous entoure, c’est du plaisir et du désagrément, une jouissance sans pareille et un problème de taille, ce sont des contacts à distance avec les personnes de son proche entourage et la solitude en dehors de ces intermèdes. La solitude n’est pas un problème en soi puisqu’elle est consubstantielle à tout être mouvant. Elle est même sans doute un avantage que nous envient les espèces enracinées au sens propre du terme. Ha ! Quelle chance nous avons ! Les pâquerettes nous jalousent.

Le silence dans la solitude, c’est l’idéal. Je ne suis qu’exceptionnellement silencieux, mon tempérament, mon mode de vie, quelque soient mes efforts plutôt velléitaires, me font me parler tout le temps, commenter, vitupérer, exhorter, tel un prophète. Je suis bien un prophète dans mon genre, qui ne se revendique d’aucune lignée mais qui sait ce qu’il doit et à qui il le doit. Je suis redevable à des gens qui ont parlé avant moi et qui ont attiré mon attention, que je ne comprenais pas bien et qui me donnaient le sentiment d’être un peu sot sans que je m’en sente humilié. Ces gens sont nombreux et d’une grande diversité, tous ils ont compris ce que j’ai fini par comprendre moi aussi (‘cum-prehendere’, prendre avec [soi], « embrasser, saisir par l’intelligence »). Que ma reconnaissance leur soit ici exprimée, ils se reconnaîtront, aussi loin soient-ils des vicissitudes de notre vie ici-bas.

 

On peut porter un regard neuf sur les choses et les gens et les événements et tout tout autour, on ne change pas d’un iota dans sa personnalité, je peux en témoigner. Moi ça me va. Aucun d’entre nous jamais ne ressemblera à quelqu’un d’autre, mais certainement il peut en offrir la caricature ou la pâle imitation.

Reprendre possession de sa véritable personnalité est déjà un événement en soi, une jouissance de plein droit qui se traduit par un décuplement d’énergie, de volonté, d’action.

Elle se traduit, se conjugue certainement de façons très diverses selon les personnalités, toujours elle écarte les sceptiques et leurs fallacieux arguments, eux-mêmes façonnés par des années de soumission aux idées et dogmes établis, aboutissant immanquablement sous une forme ou une autre à l’idée que rien ne changera jamais.

En général, les colporteurs de ces contre-vérités ont l’air gentil. En réalité : perversion des idées, soumission dans les actes, bavardages de barbecues les fins de soirées douces de fin août/début septembre.

Car dans certains cas, il faut bien le dire, il y a pire que les gens exécrables : les gens aimables. Parmi les gens aimables il y a les gens qui sont prêts à vous rendre service sans contrepartie et il y a les pervers polymorphes qui vous font danser, puis il y a ceux qui ressortissent des deux catégories.



14/04/2018
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