Et ils fument du crack
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Goûté au magret de canard, pas dégueu, mais je préfère nettement le foie gras que je trouve plus délicat au goût. Cela dit, ce doit être la deuxième fois que j'en mange dans ma vie.
La première, sans vouloir te raconter ma vie, c'était avec des copains vers 17 ans, il y avait ce pédé de Philippe (je m'en foutais de ça, jusqu'à ce qu'il se mette sur liste rouge en 2007, 40 ans plus tard) et des amis à lui. On était jeunes. Non, y avait pas de filles. Maintenant que j'y pense, une soirée sans filles... Mais dans ma chambre, un an plus tard environ, quand ma mère est revenue des vêpres , il y avait deux filles avec un autre copain, et elle a fait une véritable scène de jalousie. Sur le coup, j'ai pas su quoi en penser, mais l'amour pour ma mère, déjà douteux, en a pris un sérieux coup. Plus tard j'ai compris que ma mère ne m'aimait qu'attaché à elle, et donc qu'elle ne m'aimait pas.
Il y a peu de mères dignes de ce nom en fin de compte.
Voilà pour le foie gras.
Maison de production
Les pères je suppose que c'est la même proportion, il y a ceux qui s'occupent de leurs enfants et les autres qui les ont faits et s'en battent les couilles, les irresponsables, les gros nuls. Ou ceux qui estiment qu'ils n'ont pas le temps. N'importe comment, c'est la voie ouverte aux débordements pour ces chiots jetés dans la nature. C'est quand même putain facile à comprendre, non ? Ils ne savent qui ils sont ni quelle voie choisir, ils ne savent pas qu'ils ont un ou des choix à faire, personne ne le leur a expliqué. Et ils fument du crack.
Les films que je regarde sont extraits de la catégorie 'policier', donc je regarde des films policiers par dizaines, bientôt par centaines; Ne croyez pas que j'aime vraiment ça, il y a des moments plaisants et beaucoup de longueurs. Il est 20 h moins 1, j'ai dévoré la barquette de foie gras, juste une lichette pour Marlou. . Parfois je ressens dur le manque d'activité. Dessiner je veux dire, autre chose que de parloter.
Reprisal Films
Parfois c'est dur d'avoir de l'appétit, faut attendre une heure ou deux. J'attends.
Je vois mes ridules sur mon front, je n'ai pas tellement de soucis. Vous avez ou aurez les vôtres. Les aléas de la vie, l'âge, tous on est cueillis comme des pâquerettes. C'est la vie et je l'aime comme telle. Les gens qui récriminent, qui trouvent à redire, ils ne comprennent pas la vie. Elle vous imprime sa marque, autre chose qu'un foutu tatouage, pas sur le corps mais dans le corps. C'est la vie.
La question n'est pas de savoir si on aime la vie mais jusqu'à quel point on la supporte. Et tous les gens qui en ont un peu dans le ciboulot se la posent. Jusque dans mon lit je me demande. Pas toutes les nuits mais presque.
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