daredevil

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C'est pas elle

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Meilleure vue du coup de griffe qui l'a marqué

 

Je devrais changer 20% de l'eau de l'aquarium au moins tous les deux jours, je ne le fais pas, pas le courage, pourtant ça prend moins de cinq minutes. Je devrais changer la litière de Perlin et Pimpin plus souvent, même topo, ça prend un petit quart d'heure. Quand je transpose la cage et leur abri le temps de nettoyer et que je les transporte tour à tour, Perlin fait " Crui crui ! " quand je le caresse au passage, c'est le plus peureux des deux, mais tous les deux gigotent quand je m'apprête à les déposer sous l'abri. 

 

Perlin Pimpin 2.jpg  les pimpins pendant l'nettoyage 2.jpg
Perlin est le noir et Pimpin l'angora, trop mignons tous les deux. Voyez les petites pattes de Perlin sous ce gros corps, ça me fait marrer. 

 

Je crois bien que ça va rester en brouillon. Pas assez saoul pour être inspiré.

 

5 h 10, on joue les prolongations :

" C'est pas elle. - Pardon ? - C'est pas ma femme. Qu'avez-vous fait de ma Hattie ? - Avec tout le respect... - J'en veux pas, je veux ma femme. - C'est votre femme. - Vous êtes marié ? - Oui monsieur. - Elle est jeune et jolie, elle prend bien soin de vous ? - Oui monsieur. - Votre chance vous épate. Etre gâté à ce point par la vie !... Voilà ce qui l'attend. - Comme tout le monde. - C'est pas exaspérant ? - Pas encore. ('Six Feet Under saison 1 épisode 6)

La séquence suivante est non moins intéressante mais je ne peux pas transcrire tout ce que je trouve à mon goût, c'est pourquoi je picore ici ou là.

J'ai baissé un store côté canapé vers 2 h pour ne pas être surpris dans la matinée par un soleil fondant sur ma tête. Puis je l'ai relevé une heure plus tard, j'avais l'impression d'être borgne. J'ai besoin de voir la nuit ou le jour se levant par toutes mes fenêtres. Une forme de claustrophobie sans doute. 

 

'La Réalité en Face' page 22 (la 21 une autre fois peut-être) :

 

Je rêve tout debout peut-être.

 

C’est le nœud du problème : le scepticisme. Il y a de tout là-dedans, des tas de gens qui se sont fait baiser en beauté – et ceux-là je les comprends – des récalcitrants à tout, des peigne-culs qui ne pensent rien et critiquent tout, des branleurs de tout poil, et des lâches. J’en oublie sans doute tant la race humaine (j’ai dit « race » moi ? – je ne l’ai pas dit) est riche en pauvreté.

Restez sceptiques, si cela part d’un bon sentiment cela ne pourra vous nuire. Ne vous montrez pas obtus pour autant. Quelle différence ? L’obtus reste campé sur ses positions, éventuellement contre la raison elle-même, il peut devenir un criminel de guerre pour peu que les circonstances lui en fournissent l'occasion. Le sceptique demande à voir, il est peut-être courageux, peut-être pas, l’obtus est peut-être courageux, peut-être pas, il défend néanmoins une cause et parfois il y va. Parfois je préfère les obtus aux sceptiques, toujours je préfère ceux qui y vont à ceux qui se tâtent. Je ne représente pas la mesure de toute chose, je dis que je préfère ceux qui y vont, qui outrepassent leur peur du combat. La peur du combat est saine, c’est elle qu’on affronte dans le combat lui-même, il faut y aller, c’est tout.

On en revient et on fait les comptes. Ou en n’en revient pas et la messe est dite.

 

(pas de pages 23 et 24, page 25 vaguement hors sujet)

 



19/04/2018
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