Fin de vie
Je me sers un verre dans la cuisine et il y a là ce petit insecte à peine plus gros qu'un moucheron, il galope ici et là, le voilà sur mes emballages de comprimés Dépakote, au moins lui il ne sera pas l'objet d'une rafle générale, c'est l'avantage d'être tout petit.
Générique de 'Spooks The Greater Good'. Ôf, le film on peut s'en passer.
Coté alcool, je dis à X " Je calcule. Au moins 5 heures après l'heure du lever, de préférence 6. " Lever 11 h, à 17 h j'étais dans le bain. Et X, passé prendre un café et rentré chez lui pour se morfondre devant sa télé. Parce que c't'aprèm il m'envoyait un SMS comme quoi " T'es où, je sais pas quoi faire", je réponds "J'attends le bus du retour et je suis pas là pour te faire passer le temps ", ce qui pouvait s'entendre de deux manières. Des fois X se comporte comme un gamin, ce qui est étonnant de ce père de famille. Il y a un truc chez lui qui l'a pas fait.
Alors écoute, X, c'est normal que tu te sentes seul mais je ne remplacerai jamais ta mère. Tu seras toujours le bienvenu ici mais... Mais je ne sais plus quoi. Mais faut que j'achète des dosettes, j'en ai plus, voilà tout.
Moi je ne me sens pas seul. C'est un truc j'y pense jamais.
Pourtant on est seuls, absolument seuls. Bon, et alors ? Suffit de le savoir. Personne ne me tiendra la main au dernier moment, ça tombe bien, j'aime pas qu'on me touche.
Une belle image de fin de vie
Oui je sais, c'est vraiment court. Comme la vie.
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