daredevil

Je me retrouve à finir mon dernier verre et à fumer ma dernière clope. Que je crois, je sais jamais. Je revois un film, j'ai oublié comment ça se passe, je me souviens juste l'avoir déjà vu il n'y a pas si longtemps et que ça m'avait bien plu. Un taxidermiste qui se trouve embringué dans un braquage, avec Ricardo Darin. Non, vous ne connaissez pas cet acteur, c'est le genre qui fait son job sans être couronné de lauriers. Y en a plein comme lui. 

" En Australie. Ça s'est passé en Australie. Il y avait un homme qui pensait qu'il avait deux têtes. - Deux têtes ? - Oui, deux têtes. Mais... Il avait souvent mal à la tête. Comme il en avait deux, il avait mal plus souvent que les autres. Tu sais ce qu'il a fait alors ? Avec un pistolet, il a fait exploser une de ses têtes. - ... Celle de gauche ou de droite ? " ('Sympathy For Mr. Vengeance', de Park Chan-Wook)

Je cite le nom du réalisateur parce que, même moi qui ne suis pas un connaisseur, je vois la différence entre sa mise en scène et celle d'un réalisateur de série B.

J'ai enfin pigé pourquoi les caractères normaux devenaient soudain singulièrement plus petits à la publication (la différence étant très mince à la rédaction) : à chaque fois ça commence avec un C cédille majuscule de taille 8 que je suis allé chercher dans Open Office (copié/collé), la taille 9 étant démesurée. Désormais le 'ça' avec un C cédille majuscule sera donc un 'Ca'. Et ça me fera moins de boulot.

Il s'est passé un truc. Suite à une relance de mon frère A. pour la signature de la vente de la maison, j'ai d'abord cédé ma part issue de cette vente, croyant qu'elle se montait à 42000 euros. Il s'avère qu'elle est de 142000 euros. Je freine mes grands chevaux et j'écris "Ho là ! Je cède ma part, mais à hauteur de la dette que j'avais contractée avec mes parents (10650 €), quoique je persistasse à considérer que je ne vous dois rien ". Ainsi ils me foutront la paix et ils auront plein de blé dans leurs greniers. Parmi mes défauts, y a pas grippe-sou.

C'est sous-titré : 'Inondation de soleil', photo prise vers 19 h 45.

Il y a plein de choses à voir dans cette photo en-dehors du soleil qui frappe les murs. Une partie d'Oliver qui traîne près de la porte, deux photos de chats scotchées sur le meuble debout, Charlotte qui s'étire et Poupoune, jeune, photographiée de son balcon par ma voisine d'alors. Coin cuisine, une face de gorille que je trimbale depuis mes années Avrillé ('Gorilles' muséum de Nantes, 15 février 2008 - 1er février 2009). Trois constructions en mécano, mais on n'en aperçoit vraiment que deux, ma lampe torche militaire. Puis la baguette 'Tradition', des pilules contre le mal de ventre, des cachets d'Efferalgan effervescent, un cendrier Cinzano. Hors champ, un rechargeur de E cigarette, un hélico télécommandé, une bougie d'ambiance, un mini chalumeau Rothenberger... Trop de choses. Je fais le tri, le ménage, et quinze jours après c'est pareil qu'avant. C'est juste que ça fait peu d'espace pour se préparer un sandwich, sinon ça m'est égal, je déteste pas.

Et affichée sur le mur, cette citation de William C. Henry (inconnu sur le web) issue de 'Heaven's Gate' : " Quand siffle le fouet du vent, Quand passe le doigt du temps, Se couche alors la frêle vérité, L'amour meurt, et la force et la foi. "