daredevil

https://www.facebook.com/Ocean1stylo?fref=pymk

C'est Svetlana/Oceane qui est passée chez moi faire une vidéo. Me voilà donc sur Facebook.

C'est curieux comme je ne me perçois pas comme je me vois là. Les temps de réponse à une question vont de 1 à 3 secondes et parfois je ne répond même pas, ayant l'attention fixée ailleurs. Manque de contraste dans l'image, son pas très bon, mais je suis content quand même. Et alors si je suis narcissique, j'en connais une autre (cf. ses photos).

Merde ! 

59 € d'un coup pour avoir plus d'espace disque et pouvoir publier cette photo d'un Tupperware jeté dans une poubelle d'arrêt de tram. La nourriture avariée à l'intérieur je comprends, mais le Tupperware, ça me dépasse. Il y a ceux qui ne connaissent pas le prix de la vie et ceux qui récupèrent derrière. Quoi la photo est floue ? Mais va voir sur le site de Tupperware, tu pourras peut-être te faire un diaporama de belles photos de conteneurs en plastique pour aliments . 

Page 02 de 'La Réalité en Face' :

Comment se sortir de la merde quand on y est enfoncé jusqu’au cou et peut-être un peu au-delà ?
Ce n’est pas un problème. Il n’y a aucun moyen connu de se sortir de là, inutile donc de s’en préoccuper. Les parents, les amis, les psys, peuvent vous aider à vous maintenir la tête hors de l’eau mais pas mieux. Et si pour des raisons diverses vous avez coupé les ponts aussi avec eux, alors là vous êtes mal, très mal. Il vous reste l’espoir malgré tout.
Nous n’avons pas tellement de droits en réalité dans ce monde. Ou bien nous avons tous les droits et aucune responsabilité. L’espoir est l’un de ces bons droits auxquels nous pouvons prétendre sans grande responsabilité, il est pratique car il ne coûte rien, à moins d’investir massivement. Il est utile dans les cas désespérés, n’importe quoi est utile dans ces cas-là, c’est un bon outil mais il ressemble à un couteau sans lame, le manche y est mais même lui on ne sait pas par quel bout le prendre. Gardez espoir quand même, ça peut toujours servir.
Il n’y a qu’une chose que nous pouvons faire dans toutes les situations inextricables qui se présentent à nous, individus de la société occidentale contemporaine, c’est attendre.
Attendre suppose qu’on ait accompli un minimum de travail sur soi, qu’on ait examiné les évènements passés qui nous ont amené dans cette situation et qu’on ait fait une croix sur la responsabilité des autres dans ce qui nous arrive, qu’on prenne l’entière responsabilité même de ce que l’on a fait en toute inconscience, parfois dans un but louable, par altruisme, par sentiment d’injustice, mais tout autant par jalousie, par esprit de revanche, par bêtise ou méchanceté. Ce travail prend du temps. Les moins doués, les plus réfractaires à l’entendement commun (dont je crains bien de faire partie) y passeront des années, voire une, deux, trois décennies, ça ne fait rien, le principal est d’en sortir, si possible les deux pieds sur terre.

Les forces qui gouvernent notre destinée, je ne les connais pas. Je préfère dire ‘le destin’, même si je ne suis pas sûr que quoi que ce soit nous gouverne, on dirait un bolide sans conducteur parfois et d’autres fois une calèche qui avance au petit trot. On peut aussi bien l’appeler ‘la providence’, les deux sont comme cul et chemise.
Pour moi le destin n’est pas Dieu. Dieu se met en colère, punit les impies, tempête et menace à tout bout de champ ou, tout soudain, console les affligés, écoute leurs prières et remplit les caisses du clergé. Il est tellement pareil à nous qu’on pourrait croire que nous l’avons fabriqué de toutes pièces mais c’est le contraire paraît-il : il nous a faits comme lui. Je n’ai jamais compris la différence.

Le destin, lui, est terrible. Il n’a rien à faire de nos misérables vies de pucerons suceurs de sève mais il les régit quand même en vrai seigneur et maître. Ca fait mal d’entendre ça, « seigneur et maître », à notre époque post-contemporaine. Comme vous voulez, en attendant il enrichit les puissants et enlève à ceux qui n’ont rien. Ceux qui n’ont rien il les dépiaute, c’est ce qu’il fait. Il fait aussi le contraire, il semble alors œuvrer pour une justice immanente mais en réalité il agit à sa guise. Si vous trouvez que j’exagère c’est que vous ne lisez ou ne regardez pas les informations avec le regard dénué de préjugés qui s’impose. Un regard dénué de préjugés  n’est pas difficile, vous l’avez déjà porté maintes et maintes fois si vous êtes homme ou femme honnête, vous avez fortuitement laissé tomber un fardeau très lourd sur la conscience, celui des préjugés justement.