daredevil

Rien n'est aussi simple.

J'aurai bu deux verres de plus que prévu, bientôt trois. Parce que le film ne m'intéresse pas vraiment. Parce que 1 h 1/2 est encore tôt. Parce que je suis faible. Vous inquiétez pas, je vais pas vous faire l'article. Si je n'étais pas faible, vous auriez droit à des pages sobres, sentencieuses à souhait. Mon alcoolisme m'en garde

Rien n'est simple et rien n'est bien compliqué. Je vais gentiment poursuivre la vision de ce film du célèbre Michael Mann, quoiqu'il me fasse chier sur les bords, et aller dodo comme j'avais prévu il y a maintenant... Je ne sais plus. Pas compliqué, je vous l'avais dit. Fermer Google, arrêter, éteindre lampe, éteindre multiprise. Fondu au noir, sauf la rampe de leds bleus de l'aquarium, qui se trouve être un néon. 

https://www.google.fr/search?q=concerto+alla+rustica+rv+151&rlz=1C1GGRV_enFR751FR751&oq=concerto+alla+rustica+rv&aqs=chrome.1.69i57j0l4.84015j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8

Entendu dans le film avec Ricardo Darin 'El Aura', nom attribué par les médecins au moment pour le moins bouleversant qui précède une crise d'épilepsie. Extrait de dialogue à ce sujet :

" C'est comment ? - ... - Les crises. C'est douloureux ? - Non... Non ça fait pas mal. - Ca arrive soudain ? - ... En fait, non. Juste avant, je sais que ça va arriver. Il y a un instant, un changement, les médecins l'appellent 'el aura'. Tout change soudain... C'est comme si le monde s'arrêtait. Une porte s'ouvre dans la tête et laisse entrer les choses. - Lesquelles ? - ... Des sons... De la musique... Des voix... Des images... Des odeurs... L'odeur de l'école... de la cuisine... de la famille... ... Ca me dit que la crise arrive... et je ne peux rien faire pour l'empêcher, rien. C'est atroce... et superbe. Car durant ces secondes, on est libre. On n'a pas le choix... pas d'autre issue... pas de décision à prendre... Tout se resserre, se rapproche... Et on succombe. ('El Aura') 

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