daredevil

" Vas-y, parle ! J'ai pas la journée à te consacrer. On en a ras le bol du retard d'Amado. Et toi tu viens me dire que tu serais plus rapide. - Je vous le garantis, Don Pablo*. Amado a besoin de 5 jours, je le ferai en 3. - Mon petit, il peut en faire autant s'il le veut. Sauf qu'il est trop flemmard. (S'adressant à un garde du corps :) Hé ! Embarque-moi ce gamin. (Le garde du corps :) Allez viens. - 48 heures. Voyage et livraison en 48 heures. (Silence) - Chapo, tu sais ce qui arrive à ceux qui manquent à leur parole ? - Oui Don Pablo. - Donc si tu me fournis une tonne en 48 heures, reviens me voir, on bossera ensemble. " ('El Chapo' saison 1 épisode 1)

* Pablo Escobar

Et le pire c'est qu'on souhaite qu'il réussisse. 

Les braves gens ne font pas d'histoires, de bonnes histoires je veux dire, de celles dont on tire un scénario pour deux saisons de 9 puis 12 épisodes. Les méchants oui. Pablo Escobar, Pinochet, Pol Pot, Mao, Hitler et Goering, Staline et Béria... Tant d'autres ! Attila et les Huns aussi, mais je n'ai vu aucun film sur lui. Et Jules César qui a plié la Gaule. 

Oui, Jésus-Christ aussi, mais surtout grâce à ses adversaires. Sans les pharisiens, Ponce-Pilate et sa lâcheté, Judas et sa traîtrise, il n'y avait pas d'histoire. Gandhi et Martin Luther King ne nous intéressent que parce qu'ils ont été assassinés, sinon le reste nous fait bâiller d'ennui. 

El Chapo, dans la série du même nom, patron de cartel de drogue, exhibé devant une meute de journalistes dans la cour de sa prison provisoire. Question : " Vous vivez de quoi ? - Je suis agriculteur. - Vous cultivez quoi ? - Du maïs et des haricots. - Vous faites du trafic de drogue ? - Non, madame... Pardon ? - Pourquoi les armes ? - Je n'ai jamais utilisé d'armes. "

Comme dit l'autre, vaut mieux entendre ça que d'être sourd. Du maïs et des haricots, trop drôle. 

Vaut mieux que j'aie déménagé avant. Je déteste pas les paysages de destruction quand ils n'ont pas été causés par la guerre, ils ne font que leur ressembler. Mais il n'y avait ni gens ni animaux à l'intérieur de ce qui constitue ces ruines, aucune putain de bombe n'est venue fragmenter ce bâtiment.

Peu avant, j'avais repéré un chat à l'intérieur de l'immeuble abandonné en venant nourrir ceux du quartier. N'ayant plus mon badge, j'ai fait comme le branleur du dessus, coups simultanés de l'épaule et du pied : du premier coup.