Les chiens de paille
23/07 vers 21 h.
" Anika n'était pas ma fille. - Comment l'avez-vous appris ? - Par Renate, sa maman, elle me l'a avoué après une visite médicale où euh... A l'évidence ça montrait que Anika ne pouvait pas être ma fille. - Qui était le père biologique de son enfant ? - Aucune idée. - Elle ne vous l'a jamais dit ? - Non. - Et le décès de Renate,.. - Nous étions alors divorcés depuis trois ans déjà. - Mais Anika se retrouvait seule. - J'avais fondé une autre famille entre temps, j'avais mes propres enfants. Je ne voyais aucune raison de devoir m'occuper de... d'une bâtarde. " ('Bron' saison 3 épisode 9)
Bâtard toi-même, fils de pute ! Putain d'irresponsable !
'Les Chiens de Paille' de Sam Peckinpah, avec Dustin Hoffman, années 70 (pareil, un titre de passage). La violence est montrée plus durement que dans les westerns des fifties ou des sixties, et ça ne va pas s'arranger avec les années (meurtres à coups de battes de base-ball dans 'Casino' de Martin Scorsese, sans compter les bains de sang de Dario Argento ou de Quentin Tarantino). Quand on aime le cinéma, on aime ça aussi, faut le reconnaître.
Dans ce fouillis de brindilles, une mère ne reconnaîtrait pas ses petits. Mais peut-être que si.
Je suppose que peu de gens photographient des brindilles, je ne sais plus ce qui m'est passé par la tête ce jour-là. C'était ce foutu désordre semi-blanc, ce quasi bidonville, ces camps de réfugiés improvisés et la promiscuité qui y règne... Non, je n'ai pas pensé à ça alors, je le vois maintenant.
Il y a plein de gens qui ne comprennent pas, ne veulent pas comprendre, que les immigrés qu'ils considèrent carrément comme des envahisseurs, sont des gens qui ont laissé derrière eux, terre, maison, parents et amis, qu'ils ont payé le prix fort vis-à-vis des passeurs pour se retrouver, quand ils réchappent à la traversée, sur un terre peuplée de gens hostiles ou pour le moins (administration) intransigeants. Ces gens-là ne se sont jamais trouvés en situation de détresse, ce qui en fait des gens bornés, incompréhensifs, sans empathie, des cons. Ils sont aussi cons que les brindilles sont brindilles, indiscutablement.
Oui je sais, je dois changer la litière des cochons d'Inde. Il est 1 h 17 donc c'est pour aujourd'hui, dans l'après-midi au mieux.
Et les plantes et les murs ont été abattus, c'était peu après mon arrivée en 2015. J'étais encore jeune.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 4 autres membres