daredevil

Je ne sais plus dans quel film de Larry Clark c'était, peut-être 'Ken Park', il y avait ce jeune mec qui se pendait à une espagnolette et se masturbait devant des images télé de tennis women. De toutes façons, les films de Larry Clark c'est : ados, skate, punk rock, drogue et sexe, pour ça vous n'êtes jamais déçu. Gus van Sant chausse petit en comparaison, enfin moi je trouve. Et Larry Clark, à supposer qu'il soit jamais sélectionné, n'emportera jamais la palme à Cannes. 

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18355100&cfilm=47472.html

Le plus souvent, ces souvenirs de cinéma ou de littérature me sont inspirés par la série du moment (ici, un cas d'auto-asphyxie érotique dans 'Waking The Dead'). Comme quoi, même une série américaine peut vous remuer les méninges, faut juste avoir le minimum de culture en arrière plan pour s'en servir. Parce que Larry Clark, je l'avais complètement oublié. C'est pas un habitué des plateaux télé et, comme vous le savez, je ne la regarde de toutes façons jamais, pour cette raison même qu'on n'y voit que des gens sans relief, satisfaits d'eux-mêmes, bavards et encore plus narcissiques que moi (la preuve : je suis jamais passé à la télé). 

Je pourrais vous passer la vidéo et l'article de World Wild Foundation (WWF donc) sur le fait que le 1er août est "Le Jour du Dépassement Mondial", c'est-à-dire que l'humanité dans son ensemble a déjà consommé ce jour ce que la terre peut produire en un an, que nous vivons à crédit sur le dos de nos enfants si nous en avons, et celui des enfants de leurs enfants. Je pourrais, mais je vous ai déjà fait l'article. A noter que rien que pour la France, le jour du Dépassement est bien antérieur (il faudrait 2,8 Terre pour l'humanité si tout le monde consommait à notre rythme).

Hélène (ex-voisine de palier etc.), chez qui je suis passé pour prendre livraison de restes que je sers à mes chiens ou à mes chats, voire à ceux du quartier, d'une boîte de maquereaux au vin blanc et aux aromates, d'une autre de sardines (c'est ma seconde mère) me considère comme un révolté. Bon, oui, forcément. Je lui raconte mes prises de gueule avec le plus souvent des noirs, ceux qui ne m'aiment pas et réciproquement, et elle me dit " Allez pas prendre un coup de couteau ! " Hein, c'est pas une maman ? 

Comme je disais hier, il suffit d'écrire un journal pour se rendre compte que nos jours ne sont pas grand chose. Cela ne dit rien de ce qui se passe autour. Mais je ne suis pas Tintin reporter, plutôt le capitaine Haddock cuvant son whisky dans la soute.

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Manque le son. Je sais pas... 

Je vous ai envoyé le prologue hier (la séance d'hypnose), voici la fin (monter le son) : 

https://www.youtube.com/watch?v=UGpvg0XlNfI