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Mort subite

J'ai déjà écrit là-dessus, j'aimerais avoir le permis et un pick-up où voyageraient mes chiens, Janvier et Cador assis à l'arrière, Janvier bien droit et Cador aussi, les oreilles flottant à tous vents. C'est une image plaisante, je suis sûr qu'ils adoreraient ça. Ces chiens-là adopteraient n'importe laquelle de mes propositions et, pour un moment, ils oublieraient de renifler partout comme des vagabonds en recherche de nourriture ou d'odeurs musquées. En route pour Saint-Jean-de-Monts !

 

Il n'y a plus tellement de papillons de nuit, juste quelques uns, pareil pour les papillons de jour, plus que l'année dernière cependant. J'apprécie leur grâce, et non moins leur silence. Vous comparez un branleur qui pétarade en scooter sur le bitume et un papillon qui volette au-dessus, pas de comparaison, la grossièreté contre l'élégance et la discrétion. 

Mais alors c'est quand vous voyez de grosses fesses assises sur le siège, et je ne vous parle pas pas seulement de grosses fesses, mais de fesses débordantes, dépassant du siège quasiment comme des sacoches. Affligeant spectacle ! Comme disait don Juan " Comment peut-on se laisser aller à ce point ? " 

 

Juste quelques mesures dans 'Rescue' sur le coup de 6 h 10 qui me l'ont rappelée :

Musique de 'Dead Man' (Jim Jarmusch) par Neil Young :

https://www.youtube.com/watch?v=fi-S9lrnLZ8

 

Le jour est levé, je sens que c'est un grand. Ou un comme un autre, un jour nouveau quoi, où je suis toujours en piste. Ciel sans nuages, réverbères encore allumés.

 

20 h 39.

 

La Mort Subite ("bière belge aux p'tites cerises") titre 4°, elle usurpe vraiment son nom, parlez-moi plutôt de la Kékette ou de la Ch'touille (7 ou 8°). C'est S. qui m'en a donné deux bouteilles par la fenêtre hier soir.

 

Pour les sorciers voyants yaquis, c'est pas que Dieu n'existe pas, c'est qu'il est totalement impuissant. Comme Castaneda s'insurge contre les propos, pour lui blasphématoires, de don Juan, celui-ci lui donne la fameuse claque entre les omoplates (sur son cocon lumineux en réalité, mais ça c'est une autre histoire) qui l'envoie dans une vision mystique de Dieu, il tombe aussitôt en adoration. J'aurais mieux fait de citer le passage, le fait est qu'au retour de cette vision Castaneda refuse d'adopter le point de vue de don Juan, quoiqu'il y ait eu accès grâce à l'énergie de celui-ci, ce qu'il ne manque pas de lui faire remarquer en se foutant de sa gueule. Ha ! La fin du chapitre : 

 

" Je lui dis que je m'étais senti comme un serviteur sans valeur adorant un maître sans valeur, et que j'étais pourtant poussé, par pure affection, à promettre un amour immortel.

Il trouva tout cela désopilant et s'étrangla de rire. 

' La promesse d'un serviteur sans valeur à un maître sans valeur est sans valeur ', dit-il et il s'étrangla de rire à nouveau. 

Je n'avais pas envie de défendre mon point de vue. Mon affection pour le moule de l'homme * avait été offerte librement, sans arrière-pensée de récompense. Cela m'était égal que ma promesse soit sans valeur. "

* Dieu

 

Moi, je vois ce qui se perpétue comme horreurs dans le monde, et, comme je ne suis pas voyant, je pense que Dieu n'existe pas, ou alors complètement impuissant, ça me va aussi. Mais qu'est-ce qu'un Dieu impuissant, franchement ? 

 

No picture, no music, no rien, on peut pas toujours...



10/08/2018
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