Faute de grives, on mange des merles
Choisi le titre de préférence à 'On ne peut pas être et avoir été' qui me semble fumeux. Combien de gens vivent réellement dans le présent, hormis les enfants ?
" - C'est une blague ? - Quoi ? - Je parle de poker. - Je suis censé être naturel. - Bashir, votre nouvel ami... - Mon hôte ? - Le ministre du commerce de l'OLP. - Il ne m'a pas fait bonne impression. - Il est loin de sa patrie. Il a des propriétés en Espagne et à Sidon et une prostituée belge, Sandrine, dans un appartement de luxe rue Hamra. - Comment ? - Les compagnies aériennes. Il a un million par mois car c'est le type qui s'assure que l'OLP ne fera pas sauter votre avion.- Vous pouvez me dire où on va ? - Les ravisseurs ont appelé à 6 h. Ils savent et veulent vous voir. " ('Opération Beyrouth')
" - Les J.O. de Munich. Madrid, seize touristes israéliens. Une synagogue à Istambul, quatorze enfants morts. Vol 305 d'El Al, 46 victimes, des familles. Tout ça c'est l'oeuvre de Rafid Abu Rajal. ... - Alors combien ? On sait ce qu'on veut. Quel est le prix ? - Si on l'avait, on ne le laisserait jamais partir. - Vous êtes dur en affaires. - Il est sourd ? - (tierce personne :) On digresse un peu. - C'est simple, combien ? - Qui dit qu'on l'a ? - Que fait-on ici alors ? - Non ! Vous, que faites-vous ici ? " ('Opération Beyrouth')
Une critique d'aVoir-aLire encore à chier sur 'Opération Beyrouth', ils reprochent au film d'être manichéen, mais dans la réalité, quoi de plus manichéen que les les relations israélo-palestiniennes ? T'as un envahisseur super armé qui a l'appui inconditionnel des ricains d'un côté, et un peuple, timidement soutenu par d'autres puissances, qui voit parcelliser et grignoter son territoire de l'autre, je vois pas trop comment ménager la chèvre et le chou dans ces conditions. Etre pour ou contre ne veut pas dire grand chose, les actes terroristes sont inévitables. Les français en faisaient autant sous l'occupation allemande. Maintenant, c'est vrai, ils ne s'en prenaient pas à des civils innocents. Autre temps, autres moeurs.
Arrivant au jardin Pré-Pigeon avec mes chiens, je croise quatre branleurs. Peu après l'un d'eux me rejoint et me parle de merdes de chiens. Pendant que les autres rappliquent, je dis " Je les ramasse les crottes de mes chiens ", sur un ton peu amène il est vrai, et je sors une poignée de sacs de déjection de ma poche. Un autre dit " C'est pas la peine de s"énerver ", moi " C'est plutôt agressif quand même ! " - Bonne soirée, m'sieur ! " - " Oui, vous aussi " et je détache les chiens pendant qu'ils se taillent.
Putains de merdeux, c'était même pas né en l'an 2000 et ça voudrait me donner des leçons ! Et qu'est-ce qu'ils foutaient à traîner à quatre à minuit moins le quart ? Il y a trois races dont il faut se méfier, les renois, les rebeus et les jeunes mâles en groupe. Alors quand ils sont et jeunes et rebeus ou renois, je vous dis pas. A venir, achat d'un taser, parce que je ne compte pas me servir de Janvier comme chien de défense.
Et puis, je ramasse pas toujours les crottes de Cador quand il fait contre un mur ou un arbre, et je les emmerde.
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