Rien ne restera de tout ça
https://www.youtube.com/watch?v=_4A473ipDtY
Et à 18 h 45, direction Carrefour City, je titube juste assez pour savoir où j'en suis, à l'aller et au retour, sérieux. Et je me dis qu'y aura pas de sortie de minuit parce que sinon ce serait la cata. Et les chiens diront rien parce que c'est le maître qui décide. Désolé les gars, il y a des jours comme ça.
03/11, 5 h 51
Coucher vers 20 h 30 hier. La phase de déphasement continue. Un café ? Mélange turbo plutôt, kérosène et antigel. Non, c'est pas bon à c't'heure-là mais je sais rien faire d'autre. Peut-être que dans une heure j'aurai à nouveau envie de dormir, ou à la levée du jour, et que je me retrouverai dans mes vieilles habitudes comme dans de vieux habits fripés. Et puis, j'aime pas être déchiré mais j'aime être bourré, et ça aussi, qui sort de l'ordinaire, quoiqu'avec modération. Si que j'aurais besoin de manger un morceau depuis mon potage de midi hier ? Et comment ! Plus tard peut-être.
Vous avez dit Oasis ?
https://www.youtube.com/watch?v=pbIRQR6FkhU&index=1&list=RDpbIRQR6FkhU
Il y avait une longue bâche agitée par le vent en arrière-plan dans la série, des vagues déferlantes soudain dans mon esprit, l'action se trouvant reléguée à l'arrière-plan. Les rouleaux de vagues déferlantes, c'est pour les riches à la nuit tombée sur leur plage privée, ou les djeun's qui ont franchi la clôture pour fumer un joint tranquille, ou les couples qui cherchent à se réparer.
Pourquoi repensé-je à ce... Un mot qui se termine en 'scope', une sorte de paire de jumelles où on y voyait des images fixes en relief, d'animaux par exemple, en y insérant des cartons comportant deux fois (à droite et à gauche) l'image en question en format diapo. C'était magique. Plus que tout ce que j'ai vu depuis.
Je ne suis pas impressionné par la technologie, même si elle dépasse ma compréhension. Je suis impressionné par les jouets de mon enfance et par ceux qui l'ont précédée, j'y suis sensible plus qu'au reste.
Nos yeux sont délavés par tout ce que nous avons vu au cinéma, rincés, essorés. Rien ne restera de tout ça. Mais les images du machin-scope, le nounours Martin, le fusil à flèches à deux canons, Bimbo le clown qui tourne sur lui-même quand on le remonte à la clé intégrée, la Chrysler verte à friction...
C'est l'aube, je me retrouve dans mon élément. Ciel gris clair, plus gris que clair, écran blanc, ne fussent mes pattes de mouche. On ne sait pas, peut-être que ceci est mon testament.
Et un fond de rose derrière les immeubles, peut-être que ma mort n'est que pour demain.
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