daredevil

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Deux photos bidouillées de Klimczak. Dans le même genre, de Michael Sowa :

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X a réussi à faire fonctionner mon pistolet à billes en un rien de temps, sans instructions ni rien. Pour armer, il faut tirer la culasse jusqu'au clic mais c'est si dur que la plupart du temps je n'y arrive pas, pas assez de force dans les mains. Pour retirer le chargeur, il faut en même temps appuyer sur une partie amovible du pontet, très dure aussi. Moi, je n'appelle pas ça un jouet, même tirer des billes qui s'égaillent partout n'est pas vraiment amusant. Mais bon, il fonctionne, merci X.

Voyez-vous, là, à 21 h 43, je n'ai pas envie de retourner à ma série (que j'ai déjà vue mais dont je ne me rappelle plus les péripéties). J'ai fait le temps hier, je pourrais revenir sur la mort aujourd'hui, pour autant qu'il faille faire une grande différence.

La différence tient dans la représentation que nous nous en faisons, le temps qui passe et la mort qui frappe. Ce sont des idées, les gens en fin de vie vous le diront, la frontière est sacrément floue quand on n'est pas assuré de passer le cap de la nuit. 

Non, moi je ne les rencontre pas les gens en fin de vie, je ne regarde même pas de vidéos là-dessus. Je suis juste assez insomniaque pour sentir le souffle de la mort sur mon visage et mes reins. J'ai tout le temps alors de mesurer le gaspillage que j'en ai fait et combien il s'amenuise. 

Non, personne ne m'a appris à en faire bon usage et je ne me suis jamais proposé de pallier cette lacune, ou si sporadiquement. "Notre vie n'aura été que buée" comme disait l'autre dans un couplet des impies que je n'ai jamais réussi à retrouver, un vrai poème de désespoir.

Je n'envie pas les gens qui ont un bon sommeil, ils mourront bêtes.