daredevil

Hier soir au supermarché, une fillette me regardait comme si j'étais un bandit (ma moustache à la Gengis Khan je suppose), je n'ai pas pensé à lui faire un sourire, ou lui dire qu'en fait, les vrais bandits ont l'air d'hommes honnêtes en costards et rasés de près.

Ecoutez, ça va pas être long cette nuit, j'ai été naze la moitié de la journée (deux anxiolytiques). Et, alors que j'étais bien, j'ai piqué du nez à 2 h du matin, ce qui prolonge automatiquement le temps de veille. 

Je ne tiens pas à impressionner les petites filles, la plupart d'entre elles se foutent de la gueule que j'ai, mais j'aime bien l'expression des autres dans ces moments-là, leur trouble. Est-ce que c'est tordu ? 

Et j'ai déjà oublié ce que je voulais dire. J'ai ce diffuseur d'odorant ménager 'Parfum des Iles' dans le dos et c'est agréable quoique pas trop naturel. La e cigarette parfum menthe non plus et je ne m'en sers pas beaucoup. 

Je ne crois pas que je vais mourir. Rien dans la vie que je mène actuellement ne l'indique. Tout indique que je suis con, inconscient, dépourvu de la moindre sagesse. Que je suis bête à manger du foin. Et demain, ou plus tard après mon temps de sommeil, vous me retrouverez tel quel, sûr !

Marre de bavasser, images :

plaque d'entrée de cave

Parking gare

4 h 42. Je laisse rentrer cet emmerdeur d'Oliver que je m'étais plus ou moins promis de laisser dehors pour la nuit. J'ai des tas de défauts mais je peux comprendre qu'il ne puisse être autrement, se jetant sur une poignée de porte, se faisant les griffes sur le canapé en cuir (en cuir, enfant de putain !) ou chicotant avec Marlou. J'aime ce salopard comme ça, disons que je l'accepte tel qu'il est, comment faire autrement à part le virer ? Car ça, c'est pas dans mes cordes.

(La mise en page n'est pas exactement la mienne, je vous prie de m'en excuser)