Eternuer
Au palmarès des horreurs, un type maintenu par deux autres, auquel un quatrième coupe le cou à la scie égoïne.
Hier j'ai cité le bon film, mais ce n'était pas une espagnolette, c'était une poignée de porte. J'aime pas l'à-peu-près quand je peux l'éviter. Il y a des scènes de sexe plutôt crues. Ken Park c'est le jeune homme, au début du film, qui allume son caméscope sur une aire de skating, le pose devant lui et se fout une balle dans la tempe.
Actualités du jour, vendredi 3 - ici Le Figaro - " Rennes arrache le nul face à Dortmund", "Yémen : 55 civils tués dans les attaques de jeudi sur Hodeida ", les deux sur le même plan.
Et puis, à 3 h, ma série me saoule.
Donc j'ai pris le 2, 15 minutes d'attente, rejoint le 3 à l'arrêt 'Lices', 5 minutes. Descendu à 'Pomone' (Leclerc), fait mes courses et attendu 19 minutes pour le suivant. Descendu à 'Meaufinée', nourri les chats du quartier et attendu le tram 7 minutes. Chopé le 2 de justesse à 'Foch Maison Bleue' pour rentrer. Mis ma 'Ch'touille' (bière) dans le congélo, vidé mon sac, distribué des bouts de biscuits d'Hélène à mes chiens, plus un demi bâton de truc chlorophyllé pour leurs dents, et des amuse-gueule jambon/fromage que j'avais pris pour moi mais non merci. Récolté une dizaine de bouchons de plastique dans la virée. Avec tout ça, pas de quoi...
A 3 h 22, éternuements répétés. Je ne sais plus quel psychiatre de renom avait baptisé les éternuements comme des orgasmes nasaux. Ça c'est bien un truc de psy, le soulagement que provoque la défécation serait du même ordre à leurs yeux. Moi, je ne suis qu'un clampin, et je persiste à penser que la jouissance procurée par l'acte sexuel est d'un autre ordre, mais je ne m'y connais pas comme eux. En bourrage de mou.
Là normalement, devrait suivre un couplet sur les psychiatres auxquels j'ai eu affaire. Ce n'est pas très intéressant. Ce ne sont pas forcément des cinglés (quoique certains le soient) mais ils ne vivent pas dans le même monde que nous. Leur milieu est assez fermé et leur esprit aussi, je ne vois pas quoi ajouter.
Je voyais un type dans le bus avec un livre sous le bras dont j'ai cherché à déchiffrer le titre : 'L'entraide entre Saint-Cyriens'. Il y a comme ça des tas de corporations, les psys, les banquiers, les notaires, les inspecteurs du travail peut-être, en tout cas les syndiqués, les Saint-Cyriens donc, les Compagnons du Devoir... Sans compter les franc-maçons et les scientologues...
Une vieille photo, avant que je m'englue :
Avrillé avant mon déménagement
Charlotte, une photo représentative de son caractère. On avait du mal à se trouver en accord mais on se supportait assez bien finalement.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 4 autres membres