Charlotte, consécration
J'ai deux points faibles : le souffle et l'estomac. On pourrait dire aussi : la clope et la vinasse. Avec ces deux-là je suis vieux avant d'être vieux. Combien de temps avant que je me retrouve sous respirateur artificiel ?
Aujourd'hui je portais mon polo noir parce que le T shirt blanc à boutons d'hier (je porte mes T shirts 2 jours ou 3) était taché de sauce tomate Panzani. L'ai lavé, la tache était encore là. Ça me rappelle les taches de vin rouge sur le formica qui ne s'effacent pas complètement, on ne sait pas trop ce qu'on boit et ce qu'on mange. Je veux dire, est-ce que le bon gros rouge d'antan qu'on vous servait dans les campagnes laissaient des traces indélébiles lorsque le verre débordait ? J'crois pas. Et est-ce que le tabac contenait autant de substances chimiques ? J'crois pas non plus. Et est-ce que Philip Morris, Marlboro et consorts ont tout fait pour passer sous silence les méfaits du tabac ? Pardi oui !
Des fois je mets une photo pour aérer, surtout dans cet air empesté de fumée.
Encore ma Charlotte, après son opération.
Evidemment qu'elle est toujours vivante, même si plus trop visible en ce monde. Vous croyez qu'elle se manifesterait quand je nourris ses congénères ? Non, c'est pas le genre de la défunte Charlotte, mais elle n'est pas envieuse non plus. Définir son tempérament n'est pas possible, c'est une chatte comprenez-vous. Vous pigez deux ou trois trucs mais le reste vous échappe. Elle ne cherchait pas d'affection, peut-être que sa première maîtresse lui manquait, mais sa présence comptait pour moi. Je pense qu'elle a souffert à la fin sans se plaindre. Elle est morte sous mes yeux dans un dernier spasme.
Je l'ai mise dans une boîte à sa dimension, l'ai portée chez le véto et l'ait fait incinérer. J'ai encore la facture : incinération collective, 09/2009, 37,90 €. Pas cher payé.
Maintenant, si je poste une autre photo, je pars sur autre chose, impro totale, à part le choix de la photo qui doit se détacher du lot.
Et Bing ! Encore elle ! The Great Charlotte ! Guérie, sur la rambarde du balcon.
C'est un truc qui passe difficilement chez moi : Hélène, ma voisine de palier et de balcon d'alors, ne se souvient pas d'elle. Elle avait alors son propre chat et son mari, mais tout de même ! On oublie pas la reine Charlotte, putain ! C'est un péché, un délit.
Charlotte était une chasseresse, elle avait la foulée d'un guépard quand elle avait l'espace approprié. Mais ce n'était pas une mère, contrairement à Cannelle (même maîtresse antérieurement). J'ai déjà raconté ça je crois, cet avorton rejeté par Charlotte et nourri par Cannelle qui venait de mettre bas. Un chaton plus tard très requinqué et adopté par un couple dont le mari était psychiatre, comme quoi ils n'ont pas tout faux.
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