daredevil

Il est 3 h 21 et j'ai dans les narines l'odeur des serpillières sales dégueulasses puis lavées qui sèchent. Comme j'ai découché, Janvier s'est installé là où je pose ma tête. 

Je ne travaille pas, je n'ai le plus souvent pas de rendez-vous, je prends la nuit ce que je ne prends pas le jour. Je préférerais me lever à 9 h mais ce n'est pas possible la plupart du temps, je suis grave handicapé de ce côté-là.

Suis allé à Avrillé, tram aller et retour, et il s'est remarquablement rien passé.

Mais juste avant j'ai rappelé un des six appels en absence, c'était suite à une demande de devis sur le net pour une assurance pour chiens. Appris que Cador était trop vieux pour être assuré, or c'était pour me prémunir contre un accident que lui tout spécialement pourrait provoquer, mais qui serait du ressort de la responsabilité civile. Elle me tannait pour que je souscrive dès maintenant en profitant des avantages du moment et je dis " Je n'aime pas trop être bousculé " - " Mais je ne vous pousse à rien ", et c'est exactement ce qu'elle faisait, donc y aura zéro assurance chez Assuranceaupoil. 

Un bizarre petit film d'1 h 28. Cinq jeunes gens (un gars et quatre filles), morts dans l'effondrement d'une boîte de nuit, se retrouvent dans une sorte de no man's land, antichambre de l'enfer. Avec le faisceau de lumière d'un phare au loin qui, lorsqu'il se déclenche et atteint la maison où ils ont trouvé refuge, les fait hurler comme des damnés.

Je vois un petit groupe de manifestants Pro-Life dans un film. Côté avortement, je serais plutôt pour, mais ils sont aussi contre l'euthanasie qui concerne des gens en mesure de faire un choix, ce n'est plus la même cour. 

" - Le Seigneur est mon berger. Il me fait reposer dans de verts pâturages. - Il me mène vers des eaux paisibles. Il restaure mon âme. Il me conduit sur le droit chemin à cause de Son nom. Même quand je marche dans la vallée de la mort, je ne crains aucun mal car tu es avec moi. - Ta houlette et ton bâton me protègent. Tu dresses une table pour moi en présence de mes ennemis. - Tu oins d'huile ma tête. Ma coupe déborde. Oui, ta bonté et ta gratitude me suivront tous les jours et je vivrai pour toujours dans la maison de l'éternel. " ('She who must burn')

Le premier intervenant est un pasteur pousse-au crime qui finira, accompagné de quelques sociopathes de sa communauté, par brûler vive sur un bûcher une femme qui venait en aide aux femmes battues ou qui voulaient avorter. Il va de soi que rien de moi ne s'associe à ces timbrés et à leurs idées de demeurés. Bon, la tempête va en faucher quelques uns, mais pas le shérif du coin qui assistait à tout ça sans intervenir et recense les morts.