La lèpre aujourd'hui mes amis
J'apprends par X que la mairie a décidé d'organiser une rafle de tous les chats errants. Je dis " Mais ils gênent qui ? " - " Les cons. Y en a qu'ont dû se plaindre... " Je dis " De toute façons les hommes ont toujours fait chier les bêtes, les requins pour leurs ailerons, les rhinocéros pour leurs cornes, les éléphants pour leurs défenses, et les bébés phoques à coups de gourdin pour leur fourrure. "
A C. City, d'entrée de jeu, la caissière la plus quelconque de la terre me demande de poser mon sac à l'entrée. Le caissier le plus quelconque de la terre à côté me dit bonsoir au passage, je ne réponds pas et vais chercher mon cubi. De retour à sa caisse, je dis " A Leclerc ils vous laissent passer " - " Mais ici on est à Carrefour "- " Ça se voit. Mais à Carrefour City, parce qu'à Carrefour Saint Serge ils vous mettent un serflex et ça passe. Tandis que vous, vous faites chier." Et ma foi, il n'a pas insisté.
Quand c'est l'agent de sécurité qui le demande, je dis rien. Mais là, ces petites personnes dépourvues de la moindre autorité naturelle ou conférée...
Aujourd’hui encore, la lèpre, maladie de la misère, fait des ravages dans plus de 150 pays.
Chaque année, plus de 210 000 nouveaux cas sont dépistés, dont 5 % chez des enfants de moins de 15 ans*. En raison des séquelles visibles de la maladie, la lèpre entraîne l’exclusion : rejet, impossibilité de trouver du travail, etc.
*Source : Organisation Mondiale de la Santé
(https://www.ordredemaltefrance.org/campagnes/journee-mondiale-des-lepreux.html)
Donné 2 € à la sortie du Leclerc. A l'entrée j'avais d'abord dit au mec " Je donne déjà à quatre associations " et à la sortie j'ai pensé " Ça me coûte quoi ? " Et puis il y avait ce gamin au regard triste, si j'avais su c'est dans sa tirelire que j'aurais placé ma pièce, mais il n'osait pas aller au-devant des gens comme l'autre, faut oser garçon !
L’expérience de Stanford (parfois surnommée effet Lucifer) est une étude de psychologie sociale menée par Philip Zimbardo en 1971 sur les effets de la situation carcérale. Elle fut réalisée avec des étudiants qui jouaient des rôles de gardiens et de prisonniers. Elle visait à étudier le comportement de personnes ordinaires dans un tel contexte et eut pour effet de montrer que c'était la situation plutôt que la personnalité autoritaire des participants qui était à l'origine de comportements parfois à l'opposé des valeurs professées par les participants avant le début de l'étude. Les 18 sujets avaient été sélectionnés pour leur stabilité et leur maturité, et leurs rôles respectifs de gardiens ou de prisonniers leur avaient été assignés ostensiblement aléatoirement. En d'autres termes, chaque participant savait que l'attribution des rôles n'était que le simple fruit du hasard et non pas de prédispositions psychologiques ou physiques quelconques. Un gardien aurait très bien pu être prisonnier, et vice-versa.
Les prisonniers et les gardes se sont rapidement adaptés aux rôles qu'on leur avait assignés, dépassant les limites de ce qui avait été prévu et conduisant à des situations réellement dangereuses et psychologiquement dommageables. L'une des conclusions de l'étude est qu'un tiers des gardiens fit preuve de comportements sadiques, tandis que de nombreux prisonniers furent traumatisés émotionnellement, deux d'entre eux ayant même dû être retirés de l'expérience avant la fin.
Malgré la dégradation des conditions et la perte de contrôle de l'expérience, une seule personne (Christina Maslach) parmi les cinquante participants directs et indirects de l'étude s'opposa à la poursuite de l'expérience pour des raisons morales. C'est grâce à celle-ci que le professeur Zimbardo prit conscience de la situation et fit arrêter l'expérience au bout de six jours, au lieu des deux semaines initialement prévues.
Les problèmes éthiques soulevés par cette expérience la rapprochent de l'expérience de Milgram, menée en 1963 à l'Université Yale par Stanley Milgram.
Cependant, le caractère scientifique et les conclusions de cette expérience, impossible à reproduire pour des raisons éthiques, ont toujours été et sont de plus en plus remis en cause. De plus, l'expérience semble ne pas avoir été faite dans le respect des règles de la méthode scientifique. Elle est même accusée d'être le fruit d'une « imposture ». (Wikipedia)
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