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Chambres closes

Le problème avec X (je suis contrarié de n'avoir pas intégré ça dans le précédent article qui avait trait à cela) c'est qu'il baisse les bras devant son ordi. Il est parfaitement capable de faire ce que je fais, c'est mécanique tout pareil qu'avec ses moteurs, mais comme ça n'a pas de consistance, de bonne matière métallique, plastique, huileuse ou caoutchouteuse, il se sent impuissant. Comme moi fâché avec les mathématiques je suppose. 

Alors voilà, X, je vais te montrer chez toi des trucs simples que je fais tous les jours, imprim'écran à l'intérieur d'un film par exemple, nouvelle fenêtre dans Photoshop ou Paintshop Pro (Ctrl N), coller (Ctrl V), aplatir l'image, enregistrer en Jpeg dans un dossier. Comme cette image :

 

Skybound.jpg

 

Dans 'Hysteria', d'après une nouvelle d'E.A. Poe, les fous se sont emparés de l'asile et ont enfermé le directeur et le personnel dans les sous-sols. Un genre que j'affectionne (variante dans un roman de Dennis Lehane adapté au cinéma par Scorcese : 'Shutter Island'), ainsi que les mystères de chambre close (assassinat dans une pièce dont toutes les issues sont fermées de l'intérieur), comme dans 'Double Assassinat dans la rue Morgue' du même Edgar Allan Poe.

 

rue Morgue.jpg

littexpress

Là c'est une illustration trompeuse, je crois pas que la serrure et la poignée avaient été forcées parce que sinon ce ne serait plus un mystère en chambre close.

 

https://www.youtube.com/watch?v=rOpQjD-rX0g

 

Au C.City de la place Ney, à part avec la petite souris grise qui voulait me compter des clémentines au prix bien supérieur des oranges, je n'ai jamais eu d'histoires. Boulevard Saint Michel c'est une fois sur trois, les caissiers ou caissières, les clients qui resquillent, dans un magasin aux allées encombrées de chariots qui plus est. Puant. Donc je vais place Ney, c'est un peu plus loin mais j'aime pas les histoires.

 

A part celles de chambres closes, dont celle-ci, peut-être pêchée dans un recueil d'histoires du même nom de Roland Lacourbe :

Un homme est retrouvé pendu à une poutre au milieu d'une grange. Aucun escabeau renversé sous ses pieds, aucune échelle dans le coin, rien à sa portée qui lui aurait permis de se hisser avant de se mettre la corde au cou.

Solution : il est monté sur un bloc de glace qui a fondu avant l'arrivée de la personne qui l'a découvert.

Maintenant pourquoi se donner tant de mal pour cacher le moyen de se pendre ? Pour faire chier l'enquêteur et pour le plaisir du lecteur pardi !

 

Epica.jpg

Le film n'était pas intéressant mais les logos de boîtes de prod oui.



31/01/2019
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