Tortures, viols, enlèvements et autres gracieusetés...
Le troisième livre de Naomi Klein, La stratégie du choc : la montée d'un capitalisme du désastre, commence par traiter des méthodes de chocs régressifs utilisant des chocs psychologiques amenant à une régression du sujet, via électrochocs, privations sensorielles et administration de drogues. Des recherches, subventionnées par la CIA, ont permis la rédaction du manuel de torture The Kubark CounterIntelligence Interrogation handbook de la CIA, décrivant différentes manières d'amener un prisonnier à régresser jusqu'à un état infantile, ce que Naomi Klein appelle un choc psychologique.
Le livre dresse un parallèle entre ce choc et les chocs sociaux, économiques et politiques — désastres naturels, guerres, attaques terroristes, coup d’État, crises économiques — qui sont selon l'auteur délibérément utilisés pour permettre la mise en œuvre de réformes économiques néolibérales majeures qui seraient impossibles en temps normal. Elle soutient que Milton Friedman appelait à l’utilisation de ces chocs pour permettre ces réformes.
Il est par ailleurs adapté au cinéma sous le même titre, La Stratégie du choc, par Michael Winterbottom et Mat Whitecross ; le film utilise des images d'archives. Naomi Klein participe au tournage comme narratrice. Le film est projeté durant la Berlinale en 2009. Néanmoins, le reportage serait sorti sans l'accord de Naomi Klein en désaccord avec le travail de Michael Winterbottom . (Wikipedia)
De toutes façons, derrière toutes les saloperies commises dans le monde, vous retrouvez la CIA.
Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?
" En 1978, la junte accueillit la Coupe du Monde en Argentine. La finale se joua dans un stade situé à un kilomètre à peine du plus grand centre de détention du pays où des milliers de prisonniers étaient torturés. « Dire que les cris des supporters couvraient les cris et les hurlements de prisonniers est la réalité. » (une argentine dans ' La Stratégie du Choc ') "
Par ailleurs, grâce à la méthode Friedman, les salaires ont alors baissé là-bas de 40%. Pour un partisan de l'ultra libéralisme, ce n'était qu'un incident; Les mêmes effets avaient pourtant été observés au Chili, pays test, quelques années auparavant. Friedman a néanmoins obtenu le prix Nobel d'économie en 1976.
Evidemment, Friedman, Nixon, Kissinger et Rumsfeld (qu'on retrouve secrétaire à la Défense sous G.W. Bush) s'entendaient comme larrons en foire, un nid de crapules. A noter aussi que la doctrine de Friedman n'a d'abord été expérimentée que dans deux pays dictatoriaux et super répressifs (tortures, viols, enlèvements, disparitions...)
Arago - Le Portail de la Photographie - Roman Cieslewicz
La Thatcher enquilla là-dessus après la guerre des Malouines et sa réélection triomphale, privatisations tous azimuts, systèmes bancaires et financiers dérégulés. " Dans la Grande Bretagne d'avant Thatcher, un PDG gagnait 10 fois plus qu'un ouvrier, en 2007 il gagnait plus de 100 fois plus. Aux Etats Unis avant Reagan, un PDG gagnait 43 fois plus qu'un salarié moyen, en 2005 il gagnait plus de 400 fois plus que ce même salarié. " ('La Stratégie du Choc')
En Russie les mêmes causes produisant les mêmes effets, c'est le bordel dans la Russie d'Eltsine. Des usines rachetées pour une bouchée de pain, des fortunes colossales d'un côté et un appauvrisse'ment considérable (40% encore) de la population.
Sinon décapité, Friedman aurait dû être fusillé pour l'exemple après des avoeux publics d'incompétence. C'est qui notre brillant économiste français ? Thomas Piketty, jamais il n'aurait fait de telles bourdes.
Samedi 23/02, 1 h 23
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